La géomatique et le cadastre, la BD topo...

Thermographie aérienne. Deux échelles se croisent : bâti et cadastre (source : Métropole NCA)

A coté des découpages administratifs existent des découpages de types statistiques, environnementaux... qui apportent le plus souvent de l’information à l'échelle infra-communale. Souvent aussi utiles que difficiles à acquérir, ils sont complémentaires des découpages administratifs.

Les ilots regroupés pour l'information statistique (IRIS) de l'INSEE

Ce ne sont pas des unités administratives, mais seulement un découpage créé par l'INSEE en 1999. Un iris représente 2000 habitants d’après l'INSEE. Cela correspond à un quartier. Le fond iris est payant au prés de l'IGN. C'est un découpage infra-communal et l'INSEE dispose de quelques données à cette échelle. C'est l'échelle la plus fine à ma connaissance qui existe après la BD topo de l'IGN et le cadastre.

Le cadastre

Clé de voute du système fiscal, le fond cadastral au format vectoriel est encore une donnée payante auprès de l'IGN même s'il est possible de le consulter sur cadastre.gouv ou sur géoportail. Il existe peu de base de données publiques à l'échelle du cadastre mais son utilité est importante : calcul de surface restante à bâtir en fonction du COS...

La BD topo de l'IGN

C'est la base de données géographiques la plus fine à mon sens. Elle représente, entre autre, les bâtiments au format vectoriel avec leur hauteur. C'est une base de donnée payante. Il y a très peu de données publiques à l'échelle du bâti. En revanche, il existe des bases de données privées à cette échelle : Base de données BIEN, la thermographie aérienne des bâtiments...

Les autres découpages : le canton, l'arrondissement, le bassin d'emploi, le bassin versant...

Il existe d'autres découpages parfois administratifs : le canton, l'arrondissement, parfois non : le bassin d'emploi, le bassin versant... les données existent au format vectoriel mais les sources de données sont éparses. Leurs utilités est variables : statistiques, environnementales... Il faut parfois vectoriser nous même la donnée. Les données statistique existent à ces échelles mais ne sont pas nombreuses.

Conclusion : le croisement de données avec les données administratives

Le croisement des données issues de ces découpages et les données issues des découpages administratifs apporte de nouvelles informations. Il reste enfin comme données spatiales les données urbanistiques : zonage de PLU, de PPR, de servitudes d'urbanisme, de PLH... qui sont quelques disponibles au format vectoriel.